Ode Metres Antiques

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One ne crus apprendre a mourir sur terre

Jeune a tout jamais , dans ma large mante

Je fixais reveur l’immobile etoile

                                    Des solitudes.

 

Quand , soudain, tu vins a travers ma route,

O ! souffrance, toi ma douleur exquise !

Jusqu’au fond je bus de la mort le filtres

                                    Inexorables.

 

Lamentablement, brule vif tel Nessus,

Ou comme Hercule dans sa toge ardente,

Mon grand feu ne peut me l’eteindre toute

                                    L’eau de la terre.

 

De mon propre reve je sens la griffe,

Et de mes buchers la cuisante flamme.

Que ne puis-je, tel le Phenix, revivre

                                    Hors de mes cendres ?

 

O !ces yeux troublants !Que ces yeux perissent !

O ! froideur, reviens, o ! froideur la triste !

Pour pouvoir mourir a nouveau,-redonne

                                    Moi a moi –meme !

MIHAI EMINESCU